Domenico Scarlatti (1685-1757): Stabat mater
Arion-Pierre Verany, PV799111
1999
Enregistré dans l’Abbaye St-Michel en Thiérache
Diapason d’Or, 10 de Répertoire, Recommandé par Classica, Version choisie par la BBC en 2008
Domenico Scarlatti: Stabat Mater Dolorosa a dieci voci, Missa Brevis » La Stella »
Te Deum Laudamus a coro doppio, Iste Confessor
Alessandro Scarlatti : O Magnum Mysterium a coro doppio
Catherine GREUILLET, Raphaële KENNEDY, Sophie DECAUDAVEINE, Brigitte VINSON (soprani),
Pascal BERTIN, Vincent DARRAS (alti), Bruno BOTERF, Raphaël BOULAY (tenori),
François FAUCHE, Paul WILLENBROCK (bassi), Yannick VARLET (orgue)
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Extraits musicaux / Musical extracts:
Domenico Scarlatti, Stabat Mater Dolorosa a dieci voci
Domenico Scarlatti, Missa Brevis » La Stella « – Gloria
Domenico Scarlatti, Te Deum Laudamus a coro doppio
« Bouleversant !Il n’y a pas d’autres mots pour qualifier l’intense émotion que procure cet enregistrement, et tout particulièrement le Stabat Mater. Tout ici se perd dans en sublimes variations lacrymales : la musique seule est capable de traduire les implorations du texte que parent à leur tour les voix touchantes et justes de l’Ensemble William Byrd … Ce Stabat mater s’inscrit au sommet de la discographie, dépassant, par la justesse de son approche aussi sensible que spirituelle les versions de Gardiner et d’Erik van Nevel. »
10 de Répertoire, Sylvain Gasser, Janvier 2000
“Overwhelming! There are no other words to describe the intense emotion generated by this recording, especially the Stabat mater. We are here in the realm of sublime grief: music alone is capable of conveying the imploring words of the poem, which in turn are given their full expression by the touching voices of the Ensemble William Byrd, each more perfect and beguiling than the next … This Stabat mater takes it place at the head of the list of available recordings, outdoing, by its sensitive and spiritual approach, the versions of Gardiner and Erik van Nevel.”
10 de Répertoire, Sylvain Gasser, January, 2000
« Avec Graham O’Reilly et son Ensemble William Byrd, un souffle d’éternité nous remplit jusqu’à la plénitude. Equilibre sublime entre les pupitres, beauté individuelle des timbres, vibration spirituelle éperdue. Equilibre sublime entre les pupitres, beauté individuelle des timbres, vibration spirituelle éperdue. L’interprétation de chaque strophe flamboie d’intelligence et suscite une métaphore … Ductilité, plasticité parfaite de l’Ensemble, maîtrise contrapuntique, lyrisme dramatique, élévation spirituelle et amour vibrant – tout est là. »
Diapason d’Or, Roger-Claude Travers, Février 2000
“With Graham O’Reilly and his Ensemble William Byrd, a whiff of eternity fills us entirely: sublime balance between the voices, each one individually beautiful, to make a spiritual and passionate whole. The intelligence of the interpretation is always evident, inviting a metaphor for each verse… Perfect flexibility and plasticity, contrapuntal mastery, dramatic lyricism, spiritual elevation, and vibrant love: this recording has them all.”
Diapason d’Or, Roger-Claude Travers, February, 2000
« Pièce phare de cette anthologie sacrée de Domenico Scarlatti, le Stabat mater à dix voix, avait déjà connu de très convaincantes lectures (Gardiner, Erik van Nevel) mais la vision intelligente, sensible et spirituelle proposée par l’ensemble de Graham O’Reilly s’impose comme une révélation. La force hypnotique d’un chant brûlant qui jaillit d’une source de larmes et de feu interdit toute distraction du sujet : la déploration du crucifié. Le miracle de ce dolorisme caressant jusqu’à l’envoûtement se prolonge sur les autres pièces du programme. La brève incursion de la manière d’Alessandro Scarlatti, présent par son bref motet O Magnum mysterium, fait mesurer une filiation tant romaine que vénitienne grâce aux voix idéalement sensibles de l’Ensemble William Byrd. »
Ph-J C., Le Monde, avril 2000
« Scarlatti sublimé ! Nous comptions déjà deux solides versions de Stabat mater de Grand maître Scarlatti : celle de van Nevel et celle de Gardiner, que nous aurions cru insurpassable. Mais nous n’avions pas encore tout entendu. C’est chose faite ! Aujourd’hui Graham O’Reilly et son Ensemble William Byrd nous offrent peut-être bien la version absolue de cette magnifique partition. »
Classica, Coralie Welcome, Février 2000
« Scarlatti exalted! We already possessed two good versions of the Stabat mater of the great master Scarlatti, by Van Nevel and Gardiner, that we would have thought unsurpassable. But we hadn’t heard anything yet, because now it’s been done! Graham O’Reilly and his Ensemble William Byrd have perhaps given us perhaps the definitive reading of this magnificent work. »
Classica, Coralie Welcome, February, 2000 (translation)
“We already possessed two good versions of the Stabat mater of the great master Scarlatti, by Van Nevel and Gardiner, that we would have thought unsurpassable. But we hadn’t heard anything yet, because it’s now been done! Graham O’Reilly and his Ensemble William Byrd have perhaps given us the definitive reading of this magnificent work. »
Classica, Coralie Welcome, February, 2000
« Absolument stupéfiant ! J’ai été hypnotisé par un groupe français, l’Ensemble William Byrd. […] La direction de Graham O’Reilly fait preuve d’une sensibilité qui dépasse de très loin toutes les autres versions. »
BBC Radio 3, « Building a library », avril 2004
« Quite stunning ! I was mesmerised by a French group – the Ensemble William Byrd. (…) There’s a sensitivity to O’Reilly’s direction that knocks the spots off all the other versions. »
BBC Radio 3, “Building a library”, April 2004
« Belle musique et magnifiquement interprété … les chanteurs, français pour la plupart, semblent parfaitement à l’aise avec cette musique que Graham O’Reilly façonne toujours à la perfection et sont intelligemment accompagnés à l’orgue. Une fois encore, voici un magnifique enregistrement de la musique baroque italienne par un ensemble français ! »
Early Music Review, Noel O’Regan, mars 2000 (traduction)
“Beautiful music and beautifully performed. …the singers, almost all French, seem completely at home with the music which is always most effectively shaped by Graham O’Reilly and sensitively accompanied by the organ. Another splendid recording of Italian Baroque music by a French group!”
Early Music Review, Noel O’Regan, March 2000
« Magnifico el singular Stabat Mater a diez voces de Domenico Scarlatti, que llego en una interpretacion fluida, delicada y transparente, de texturas muy variadas y bellisimas voces medias. »
Diario de Sevilla, Mars 2006
« Comment ne pas signaler ce disque magnifique, émouvant et radicalement neuf ? Certes, le Stabat Mater de Domenico Scarlatti a déjà connu une dizaine d’enregistrements, et l’on n’oublie ni Gardiner (Erato) ni Nevel (Accent). Pourtant, l’interprétation de Graham O’Reilly me semble aller plus loin encore – et sur tous les plans. Elle est profondément humaine et artistique, simple et visionnaire, terrienne et paradisiaque ; ce qui la rend prégnante, pénétrante, enivrante. C’est bien là toutes les ressources du discours musical mises au service de la foi, telles que de vouloir et « entendoir » le XVIIIe siècle en ses premières années. A côté, la messe brève (sans Credo) « la Stella », le motet Iste Confessor ou le Te Deum pour double choeur, apportant une dimension supplémentaire à ce disque en tous points remarquable, tout comme l’inclusion du O Magnum Mysterium d’Alessandro Scarlatti, montrent, à la fois, les ressemblances, mais surtout les différences qui peuvent exister entre le père et le fils. Un disque à ne pas manquer. »
Jean Gallois