Georg Friedrich Händel (1685-1759): Music for Cannons, 3 Chandos anthems
L’Empreinte Digitale
1997
O sing unto the Lord a new song
As pants the hart for cooling streams
Let God Arise
Brigitte VINSON (soprano)
Ian HONEYMAN, Adrian BRAND (tenor)
Jérôme CORREAS (bass)
L’Académie Ste Cécile : Christophe MAZEAUD (hautbois), Philippe MIQUEU (basson)
Philippe COUVERT, Françoise COUVERT, Yves MERCX, Franck PICHON, Alain PEGEOT (violons), Dominique DUJARDIN, Frank van LAMSWEERDE (violoncelles) Bernard COUVERT (contrebasse)
Iain SIMCOCK : orgue
Extraits musicaux / Musical extracts:
O sing unto the Lord a new song, HWV 249b, à trois voix
Georg Friederich Händel, As pants the hart for cooling streams, HWV 251b, à troix voix
Georg Friederich Händel, Let God Arise, HWV 256a, à quatre voix
« Handel n’avait probablement qu’un petit nombre de musiciens à sa disposition : des cordes sans altos, un hautbois, un basson et uniquement des chanteurs solistes (à savoir, un soprano, ténor et basse dans deux hymnes, un ténor supplémentaire dans le troisième). C’est ce même effectif que Graham O’Reilly choisit à utiliser – quelle révélation ! En s’écartant de ce qui devint bien après Bach la démarche chorale traditionnelle, avec un effectif d’envergure, O’Reilly nous restitue une musique de chambre de dévotion, transparente dans sa texture, et d’une extraordinaire intensité.
As Pants the Hart, en particulier, se livre à une profonde introspection – véritable examen de conscience que le cri d’angoisse ‘Why so full of grief, O my soul ?’ – qui nous choque presque par son besoin flagrant de spiritualité. Par contraste, Sing unto the Lord et Let God arise sont des pièces foncièrement joyeuses, même si ce sont les moments intimes qui sont les plus remarquables, comme le merveilleux et fascinante duo de la soprano et du ténor ‘O worship the Lord’.
Ce sont des interprétations éloquentes, à la fois souples et rigoureuses, qui nous font attendre avec impatience les volumes à venir. »
Goldberg, Graham Lock (traduction)
“It seems likely Handel had only small musical forces at his disposal – strings without violas, one oboe, one bassoon and just the solo singers (here soprano, tenor and bass in two wnthems, an additional tenor in the third). These are the forces that Graham O’Reilly employs – to revelatory effect! In departing from what later became the traditional, larger-scale choral approach, O’Reilly has restored to us a devotional chamber music of transparent textures and rapt intensity.
As pants the hart in particular evinces a yearning introspection – a literal soul-searching in the anguished ‘Why so full of grief, O my soul?’ – that is almost shocking in its naked display of spiritual need. In contrast, O Sing unto the Lord and Let God arise are basically joyful pieces, though even here it’s the intimate moments that stand out – witness the hypnotically beautiful soprano/tenor duet ‘O worship the Lord’.
With performances that are vigorous, supple and expressive, this disc whets the appetite for future volumes.”
Goldberg, Graham Lock