Marc-Antoine Charpentier (1643-1704): Le Jugement Dernier
Pan Classics, 2004
Orphée d’Or de l’Académie du disque lyrique, 10/10 pour le site Classics Today France. Goldberg (5 stars): « Perfection on earth? Here it is ». William Yeoman
Transfige dulcissime Jesu H. 251
Extremum Dei judicium H.401
Le Reniement de St Pierre H. 424
Prélude pour orgue et Salve Regina pour trois chœurs H. 24
Litanies pour deux dessus et une basse chantante H. 86
Motet pour les Trépassés H. 311
Catherine GREUILLET, Raphaële KENNEDY (dessus)
Brigitte VINSON (bas-dessus)
Ryland ANGEL, Emmanuel BARDON (alto)
Bruno BOTERF, Adrian BRAND (haute-contre)
Vincent BOUCHOT (taille) Alain BUET (basse taille)
François FAUCHE, Paul WILLENBROCK (basse)
Philippe COUVERT, Françoise COUVERT (violons), Hélène COUVERT-SUIGNARD (alto)
Yannick VARLET (orgue) Pascal MONTEILHET (théorbe), Dominique DUJARDIN (violoncelle)
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Extraits musicaux / Musical extracts :
Transfige Dulcissime Jesu
Extremum Dei judicium
Extremum Dei judicium, solo
Le Reniement de St Pierre
Litanies pour deux dessus et une basse chantante
« Persuadé que « toutes les œuvres conçues par le compositeur pour des voix solistes », le chef le prouve avec une rare maestria … La ferveur habite chaque note … la volupté des phrasés, l’attention portée au mot, les frictions harmoniques révélées par Graham O’Reilly et l’Ensemble William Byrd traduisent l’attraction- répulsion de l’âme et de la chair. »
Le Monde la Musique, Septembre 2004
« Persuaded that “all these works were imagined by the composer for solo voices”, the conductor proceeds to prove his point with rare mastery … Each note is full of fervour … the exquisite delight of the phrasing, the attention given to the text, the exciting dissonances revealed by Graham O’Reilly and the Ensemble William Byrd, all symbolise the axe of attraction/repulsion between the body and the soul.”
Le Monde la Musique, September, 2004 (translation)
« La plénitude des phrasés, le soin porté au sens des mots par Graham O’Reilly et l’ensemble William Byrd mettent en lumière les audaces harmoniques du compositeur. »
Haute Fidélité, juillet 2004
« The fullness of the phrasing, together with the attention given to the text by Graham O’Reilly and the Ensemble William Byrd bring to light the audacious harmonic writing of the composer.”
Haute Fidélité, July 2004 (translation)
« On assiste à une vraie mise en scène par la musique. Menés par le chef d’origine australienne, Graham O’Reilly, les musiciens de l’ensemble William Byrd donnent une interprétation d’une grande profondeur qui sonne comme un exercice spirituel. »
Valeurs, mai 2004
“We find ourselves in the presence of a drama in music. Lead by the conductor Graham O’Reilly, from Australia, the musicians of the Ensemble William Byrd give an interpretation of great depth, in the manner of a spiritual exercise.”
Valeurs, may 2004 (translation)
« I would regard this as an outstanding programme and the performances as near-definitive. There is some outstanding singing especially in Transfige and Salve Regina. All in all, this is the kind of disc that should win awards. »
David Hansell, Early Music Review, Octobre 2004
“Graham O’Reilly’s helpful notes justify convincingly the one-to-a-part performance of this selection of Charpentier’s sacred music. The singing is superb throughout, and the recording reflects the immediacy of the dramatic music while bathing the reflective motets in a richly enveloping sound, helped by the generous acoustic of the bare Abbey at Fontmorigny in France. A disc to treasure.”
BBC Music Magazine, Novembre 2004
« Ce sont six des plus grandes œuvres de tout les genres, et les interprétations sont de première classe. »
TimesOnLine, Août 2004 (traduction)
« The six pieces are among the finest in any genre and they’re given first-rate performances. »
TimesOnLine, August 2004
« L’Ensemble William Byrd, dirigé par Graham O’Reilly, chante avec une intensité époustouflante. C’est évident qu’Ils comprennent toutes les intentions théologiques et musicales de Charpentier, et même en chantant et jouent avec une pureté de timbré inégalé, ils apportent aussi à la musique une vivacité émotionnelle à couper le souffle. Le son de Pan est exemplaire, propre mais chaud et présent. »
Stephen Eddins, Allmusic (traduction)
« Ensemble William Byrd, conducted by Graham O’Reilly, performs with dazzling intensity. The performers clearly understand Charpentier’s theological and musical intent, and while they sing and play with great tonal purity, they bring to the music an emotional rawness that’s breathtaking. Pan’s sound is exemplary — clean, warm, and present. »
Stephen Eddins, Allmusic
« Plutôt que de les faire chanter par un grand chœur, l’Ensemble William Byrd a choisi de les confier à des voix solistes : une voix par partie. Car les œuvres ici choisies furent écrites pour les dévotions privées de Marie de Lorraine, Mademoiselle de Guise, en sa chapelle privée ; ou encore pour le couvent de Port-Royal. Outre l’aspect « personnel », presque intime, de la démarche musicale, on peut ainsi découvrir les mille et une facettes de l’art de Charpentier dans le domaine de la polyphonie, de la spatialisation des sonorités, et de l’architecture harmonique, bien mieux que lorsqu’un trop grand chœur est à l’œuvre. Certains passages quasiment virtuoses, d’ailleurs, exigent beaucoup des solistes, selon toute évidence, tel que la fin du « O pavor, o tremor », un étonnant moment d’écriture vocale. Ainsi présentée, cette musique revêt un magnifique manteau de jeunesse, de vigueur, sous des couleurs madrigalesques et vivantes. Accompagnés par une poignée d’instruments, les chanteurs nous offrent un grand moment de musique baroque française. »
Abeille Music
« Cette fois, ça y est : l’année Charpentier se dote enfin d’un très bel enregistrement qui met en avant l’esthétique singulière du Français qui a toujours regardé du côté de l’Italie. L’ensemble William Byrd de Graham O’Reilly, en possession de tous ses moyens vocaux et musicaux, nous offre un concert sacré de première classe.
On écoutera en priorité le Reniement de saint Pierre : les cinq chanteurs sont ici peintres des tourments et des paradoxes de l’âme humaine ; leurs voix, claires et chaleureuses, représentent toutes les facettes spirituelles qu’engendre la mise en scène de la passion du Christ. Cet engagement vocal est la marque la plus fascinante de l’Ensemble. Dans le Salve Regina pour trois chœurs, l’autre grand moment musical de ce disque, la lecture se veut hyper-expressive : le dolorisme du texte trouve un bouleversant écho (écoutez le long et déchirant crescendo du Salve !, et plus encore les accords hallucinants sur « lacrymarum valle ») dans la manière pure d’installer la voix au sein d’un espace en perpétuel mouvement.
Ce Charpentier est tout sauf monochrome et banal. O’Reilly traite chaque pièce comme un monde en soi, un motet qui réclame sa note et sa couleur. On pense curieusement ici à Schütz et Lassus, dans leur manière si profonde de vêtir un mot de ses plus beaux atours sonores. Avec de telles voix et un accompagnement instrumental du même acabit, voici donc un Charpentier d’une incroyable modernité. C’est exactement ce qu’on attendait, trois siècles après sa mort ! »
Sylvain Gasser, Classics today, 10/10